21 aout - fin d'après midi... le camping car de mes parents démarre direction la ville blanche. Nous roulons vers la capitale serbe en laissant la Macédoine derrière nous, dans la nuit tombante. Le lendemain, courte escale à Belgrade avant de repartir vers la France. C'est l'heure pour moi de prendre une petite pause française pour retrouver ma ville, mes amis, ma famille, aller trainer dans des magasins et des cafés où les gens parlent ma langue natale. 2 jours de voyage à travers l'Europe et nous arrivons enfin à la maison. Rien n'a changer, toujours le même chat sur le canapé, toujours les mêmes potes chez qui aller passer du bon temps et refaire le monde... c'est bon de voir qu'ici personne ne m'a oublié.
10 jours plus tard, après m'être ressourcé et avoir retrouvé les potes, descendus quelques bières et verres de whisky, mangé plein de bon fromage qui pu, être allé manger des crêpes bretonnes chez ma grand mère, avoir embrassé tous le monde... bref après 10 jours durant lesquels j'ai pris un grand bol d'air français, je repars le 3 septembre vers les Balkans.
Le TER pour Paris que j'ai souvent pris dans le passé, puis un bus pour Venise ou je me retrouve coincé pour l'après midi. "There is only one daily train at 21h27" me répond la dame au guichet de la gare de Venise. Me voilà obligé à passer une demi journée dans une des plus belles villes du monde. Dur dur la vie de volontaire européen en vadrouille !
Après un passage sur le place St Marc, noire de touristes, je file sur les quais pour aller me perdre un peu plus loin dans les ruelles moins fréquentées. Ici pas de touriste, juste des locaux qui vivent tranquillement entre ruelles et canaux. Je finis par atterrir dans un bar au bord de l'eau avec vue sur la baie. Là je commande une pression et ouvre mon bouquin. Fred Vargas y emmène son célèbre commissaire Adamsberg dans les Balkans... celui ci prend justement le train de 21h27 entre Venise et Belgrade. Drôle de coïncidence.
Pour moi, Belgrade ca sera pour une autre fois, n'ayant aucun criminel après courir, je m'arrête à Ljubljana retrouver une amie. La capitale Slovène est magnifique. La vie semble y être paisible. J'y reste 2 jours durant lesquels je profite d'un concert de Gorillaz et découvre Metelcova, un quartier alternatif de la ville ou il fait bon faire la fête.
Ensuite, encore un train, cette fois si pour Zagreb. J'ai souvent croisé la route de la capitale Croate sans jamais prendre le temps de m'y arrêter. Et prendre le temps c'est justement ce que j'aime faire en ce moment ! Là bas je retrouve Aurélie un amie fraiçaise volontaire qui est aussi volontaire à Skopje. Un volontaire italien nous héberge pour 3 jours. Le temps pour moi de revoir mes amis croates et de découvrir la ville. Des retrouvailles célébrées dignement à danser jusqu'à 5 heures du matin dans les bars croate.
Zagreb est jeune et dynamique avec un beau centre ville qui, la nuit venant, se rempli de jeunes prêt à faire la fête toute la nuit. Nous ne sommes pas privés de faire partie du lot.
Enfin pour terminer ce retour en Macédoine, dans mon second chez moi, j'ai pris le bus pour Skopje avec Aurélie. Tout allait bien jusqu'en Serbie. Un peu après avoir passé Beograd, une autour de gasoil à commencé à nous titiller les narines. Sur le coup, je me suis dis qu'on passé pas loin d'une raffinerie ou quelque chose dans le genre. Mais après 20 minutes nous avons commencé à douté de l'état de marche du bus. Finalement le bus s'est arrété, et là nous avons pu voir une jolie flac de gasoil se former sous le bus. L'odeur n'était pas anodine, nous perdions bien du gasoil depuis une bonne demi heure...
Les conducteurs en belles chemises blanches ont du remonter leurs manches et jouer les mécanos. Une heure plus tard, victoire !!! Le bus redémarrait et nous repartions pour Skopje.
Au petit matin nous avons retrouvé Kisela Voda (quartier de Skopje) et la maison des volontaires...
Me voilà reparti pour encore 5 mois en République de Macédoine.
PS : Les photos que j'ai prises pendant le voyage sont en argentique. Elles arriveront sur le blog dés que j'aurai fini et développé la pellicule.
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