Monastère de Treskavec



Samedi 3 Octobre, 4h45 du matin, le réveil sonne. Pour une samedi ça fait un peu tot mais quand c'est pour un départ en rando cela change tout. 
Mon pote Romain et son compagnon d'autostop Glenn avait débarqué la veille après avoir traversé l'Europe. A peine était il arrivé que je leur annonçais mon idée d'aller dormir le lendemain dans un monastère en montagne au centre du pays. Pas de soucis pour eux, ils sont rodés après les 4 semaines qu'ils viennent de passer à tendre le pousse à travers l'Europe.

Nous avalons un bon café et partons pour la gare de Skopje. Mes deux nouvelles collègues volontaires Ilona et Indre sont aussi du voyage. 

Un passage rapide par le guichet de la gare et nous voilà sur le quai à la recherche de notre train... "izvinete, kade e voz za Prilep?" (escusez moi, où se trouve le train pour Prilep?)... réponse du contrôleur: "voz za Prilep e vo 7h05 !" (le train pour Prilep par à 7h05)... c'est à dire une heure plus tard. Les informations glanées sur un site internet s'avèrent fausses. Nous nous sommes levés une heure trop tôt. Quelques cafés et "croissants" plus tard nous voilà tous dans le train, essayant de dormir pour glaner un peu d'énergie. 


3h après, le train s'arrête à Prilep, nous retrouvons une volontaire Tchèque dans le centre ville. Elle aussi est motivée pour monter au Monastère. 
Nous faisons un petit tour par le marché puis une pause déjeuner avant de démarrer la rando.
C'est la saison du tabac et de l'Ajvar, deux spécialités macédonienne. L'Ajvar est en quelque sorte une "confiture" de poivron qui marmite plusieurs jours avant d'être mise en bocaux. Chaque famille prépare son Ajvar à la maison et l'odeur de ces poivrons marmitant vient vous chatouiller les narines à chaque coin de rue. Concernant le tabac, il sèche tranquillement sur de grands étendoirs avant de finir dans nos paquets de cigarettes et nos poumons.



Mais revenons à notre monastère... Le guide Bradt indique 2h30 pour ci rendre, nous avons donc toute l'après midi pour grimper la haut. Le paysage est magnifique, le soleil est de la partie et la monté se déroule sans encombre.
Nous croisons des randonneurs descendant du monastère. Ils nous parlent d'un étrange Bruno à qui il faut dire bonjour de leur part ?...

Finalement nous atteignons le monastère de Treskavec vers 17h. Le lieu est paisible. Des bâtiments agencés en pentagone entourent une petite église. Bruno est bien là, ce gros Saint Benard aboie gaiment pour annoncer notre arrivée. Kalis, le moine qui garde les lieux, nous accueille chaleureusement et nous donne une grosse clef en métal. Elle ouvre le dortoir dans lequel nous allons passer la nuit. 
La soirée s'écoule à discuter autour d'une bouteille de Rakia (eau de vie locale) et de quelques tasses de thé. Tako, un macédonien que j'ai rencontré dans le train partage quelques verres avec nous. La bouteille est vide, c'est l'heure de rejoindre le pays des rêves...

Le lendemain matin, les plus témérères grimpent au Mont Zlato qui surplombe le monastère. 1262 mètres d'altitude qu'il faut atteindre en escaladant un peu, mais qui vous offreent une vue imprenable sur les plaines et montagnes alentours.

Nous avons finalement quitté le monastère vers 12h30. En attendant le train de 19h36, nous avons bu quelque ДАБ (Bière locale) dans un petit caffé et sommes finalement arrivé à Skopje dans la soirée.
 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

je vois que tu continues à profiter des richesses de ce pays et des balkans en général.
Bonne continuation pour ton SVe ;)

a+
matthieu (ex stagiaire ambassade)